• Accueil
  • triangle-right
  • Blog
  • triangle-right
  • Travailler en 2019 : du calme, de l’ergonomie ludique et des plantes

Travailler en 2019 : du calme, de l’ergonomie ludique et des plantes

11-12-2018

L’acoustique, l’ergonomie et les plantes sont des éléments importants du « Nouveau travail ». Comment les intégrer à votre environnement de bureau ? Siska Dhondt, architecte d’intérieur chez Intra Interieur, est spécialiste des installations de bureau et accompagne les entreprises vers le « Nouveau travail ». Lors du salon Interieur à Courtrai, elle a dévoilé sa méthode pour convaincre les clients de l’intérêt de l’ergonomie : « Nous envoyons des bureaux à hauteur réglable afin de convaincre le client que cela fonctionne vraiment et peut être très intéressant. »


« Je suis bien sûr à l’écoute des souhaits et des attentes du client, mais il faut aussi le sortir un peu de ses habitudes », explique Siska. Siska : « Les entreprises traditionnelles sont souvent moins ludiques, ou doivent soumettre toutes les propositions à un comité de direction. Elles doivent souvent organiser davantage de réunions et travaillent également de manière plus ‘sérieuse’. Le PDG voudra encore souvent un bureau séparé avec vue sur ses employés pour vérifier qu’ils ‘travaillent bien’. »


Source: www.hetkantoorvanmorgen.be

L’open space en 2019

Les open spaces ont toujours le vent en poupe, mais ils présentent encore des inconvénients : « Avec un espace pour pouvoir téléphoner au calme, un espace dédié aux tâches qui demandent beaucoup de concentration… Les grands open spaces froids tendent à disparaître également. Tout en restant des espaces ouverts, ils sont partitionnés en plus petits espaces, par équipe par exemple, à l’aide de parois en verre. Les employés se voient encore, il y a toujours un lien, mais c’est nettement plus calme pour travailler. » Siska examine également ce dont des emplois spécifiques ont besoin : « Les employés de vente – qui n’aiment généralement pas rester assis – préfèrent des types d’espaces plus variés leur permettant de travailler de manière plus ludique. »

Nous créons également des open spaces calmes. On peut aussi séparer l’espace en une partie ‘active’ et une partie ‘calme’ où l’on travaille de manière silencieuse et où l’on ne décroche pas le téléphone.


Les espaces de coworking d’Intra Interieur ont une double fonction : une salle de réunion sert également de bibliothèque de documents, la cuisine fait aussi office d’accueil et d’espace de réunion informel, etc. Source : www.hetkantoorvanmorgen.be

Qualités acoustiques

Les architectes d’intérieur tiennent également compte d’autres tendances sociétales : l’Organisation mondiale de la santé a récemment encore publié un rapport concernant les risques que présentaient les nuisances sonores pour la santé. « Nous essayons dans tous les cas de tenir compte de l’acoustique en utilisant des plafonds à qualité acoustique ou en proposant des cloisons de séparation et des revêtements. Si vous n’effectuez pas ces aménagements, vous constaterez après quelques mois que beaucoup d’employés travaillent avec des écouteurs. »


Les panneaux et les cloisons de séparation peuvent améliorer considérablement la qualité acoustique d’un espace. Source : www.hetkantoorvanmorgen.be

Tester l’ergonomie

Ne pensez pas qu’aux oreilles de vos employés, mais aussi à leur dos. Siska : « Nous essayons de convaincre les gens d’investir dans des chaises de bureau ajustables ou dans des bureaux à hauteur réglable. Nous les laissons ensuite tester ces solutions ergonomiques pour voir si cela les intéresse. » Les possibilités de détente comme le tennis de table, les tables de billard ou un espace extérieur constituent aussi une forme d’ergonomie : « Cela permet de se dégourdir les jambes et d’apporter un peu de fraîcheur, et évite de rester toujours assis dans des espaces climatisés. »


Dans les bureaux d’Intra Interieur, la table de réunion peut être convertie en table de ping-pong.

Repos et concentration grâce aux plantes

La présence de plantes dans les espaces de bureau est presque devenue une évidence. Nous aimons conserver un lien avec la nature, les plantes nous permettent d’être plus calmes et plus concentrés. À quel point faut-il intégrer les plantes à votre bureau ? « Il faut que cela reste faisable. Les plantes et leur entretien représentent aussi un coût. Pensez simplement à des parois verticales avec un système d’arrosage. Qui va s’occuper des plantes ? Dans des bureaux plus petits, vous pouvez le faire vous-même, mais dans des bureaux plus importants, cela représente un coût significatif. Lorsque vous choisissez des plantes, vous devez d’abord réfléchir à l’endroit où vous souhaitez les placer et aux pots que vous allez utiliser. Le substrat sur lequel vous placez les plantes a également son importance : il ne doit pas faire de taches et être facile à nettoyer. »


Chez Second Home, un espace de coworking à Lisbonne, les collègues peuvent jouer à cache-cache entre les plantes. Source : www.frameweb.com

Une utilisation créative de l’espace

En tant qu’architecte d’intérieur, comment pouvez-vous répondre à des possibilités d’agrandissement limitées, couplées à une augmentation des effectifs ? Siska suggère quelques solutions : « Vous pouvez donner des fonctions doubles aux espaces, par exemple un espace de réunion qui sert également d’espace de réalité virtuelle, ou une paroi mobile qui sert aussi d’écran de projection. Vous utilisez ainsi de manière efficace toute la surface disponible. » Au début de chaque projet, elle interroge l’entreprise sur ses plans futurs : « Un agrandissement est-il prévu ? Quelle situation visent-ils dans quelques années ? Combien d’employés souhaitent-ils encore recruter ? Sans cela, vous vous retrouvez avec un très beau bureau qui s’avère trop petit au bout de six mois. »


Lorsque l’entreprise technologique Teamleader a voulu agrandir ses bureaux, Intra Interieur s’est retrouvée face à plusieurs défis, comme les sources de lumière déjà présentes. Résultat : un plan de lumière exceptionnel qui parcourt les différents espaces en formant une sorte de polygone. Source : www.hetkantoorvanmorgen.be

« Nous intégrons structurellement les changements sur trois ans. Optez pour des cloisons sèches plutôt que des cloisons en Gyproc, car elles produisent moins de poussière lorsqu’elles sont détruites. Les plafonds à tuiles sont peut-être moins esthétiques, mais ils sont très flexibles lorsqu’il s’agit d’ouvrir des espaces. »

À lire également :

 

Retour au blog


triangle-up